jeudi 19 juin 2008

l’affaire Cap Sigli (1978)

Cap Sigli est un promontoire boisé situé sur la côte kabyle "Bejaia". Il aurait été le théâtre, à la fin de l’année 1978 d’une opération de largage d’un lot d’armes par un avion marocain, destiné à un groupe d’opposants kabyles dirigé par un ancien officier de l’ALN. Cette opération semble avérée dans sa matérialité puisque les membres du groupe, originaires de Kabylie , ont été présentés dans la presse d’Etat, identifiés et traduits devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Mais comme pour toutes les affaires politiques et militaires de l’époque, seules la version officielle des faits est connue et, aujourd’hui encore, on continue à s’interroger sur cette opération mystérieuse et surtout sur les commanditaires et leurs motivations politiques. Un certain nombre de questions se posent toujours : L’aéronef mis en cause existait-il et surtout était-il réellement marocain ? Pourquoi l’opération a-t-elle été programmée lors de la maladie (encore tenue secrète) du président Boumediene ? Le site choisi, un des lieux des anciens maquis du FFS, n’était-il pas destiné à suggérer et monter en épingle le danger du séparatisme kabyle ? En tout cas la presse officielle ne se priva pas de dénoncer les "ennemis de l’unité nationale".

L’affaire dite des "poseurs de bombes" (hiver 1976).

Entreprise pour le moins énigmatique, l’affaire dite "des poseurs de bombes" prend place pendant les préparatifs (1976) des grands textes destinés à asseoir la légalité institutionnelle du système de gouvernement issu du coup d’Etat [2] de juin 1965. Des jeunes kabyles militants, pour la plupart étudiants à l’université d’Alger, s’engagent dans un projet d’action violente : poser des bombes dans certains sites symboliques de l’Etat, avec l’aide logistique de deux individus d’origine étrangère. Trente ans après, l’affaire reste très obscure ; l’opération n’ira pas à son terme, les explosifs effectivement déposés furent remplacés par des mains inconnues par des "pétards" devant servir de preuves matérielles. Immédiatement arrêtés, ces jeunes "Berbéristes" furent déclarés : "ennemis de l’Algérie", agents de "services spéciaux nostalgiques de la colonisation", soumis par les médias étatiques à la vindicte populaire et leur "cause" clouée au pilori. Leur procès devant la Cour de Sûreté de l’Etat occupa pendant des semaines les devants de l’actualité nationale et leurs "aveux" mis en exergue ; ils seront condamnés à de lourdes peines (dont des condamnations à mort).

fenaia il maten

Histoire de tribu des fenaia (ifenayen )
Légendes

Les Quinquegentanei, Quinquiegentiani, ou Quinquégentiens ((la) quinque gente, « les cinq tribus ») est le nom donné à une confédération tribale
Les "Quinquégentiens" nom donné par les Romains aux forces Kabyles qui les ont le plus combattu.. les deux tribus les plus importantes sont les "Ifnayen" et les "Imssissène". Avec les trois autres de la Grande Kabylie, ces tribus forment Les Ait-Irathène (Larbaa-Nath-Irathène), les Ait-Ghobrini (Azazga) et les Ait-Feraouçène (Mekla) sont de ceux là.
On raconte que le premier habitant du Djurdjura était un géant. Celui-ci aurait eu cinq fils qui, une fois devenus grands, seraient à l'origine de cinq familles. Ce serait cette confédération de cinq tribus qui aurait lutté contre la domination romaine, ainsi le vocable de Quinquégentiens, populaire chez les historiens, serait un emprunt à la légende kabyle : les Ifnayen , les Imssissen (Mlaku actuellement Seddouk), les Ait-Irathen (Larbaa nath Irathen), les Ait-Ghobrini (Azazga) et les Ait-Fraoussen (Mekla) .
La légende rapporte aussi qu'un chef kabyle Abizar avait fait construire il y a des millénaires 4 stèles à son effigie pour délimiter le territoire de la Kabylie. A l'époque coloniale deux stèles sont retrouvées. Elles représentent un cavalier numide barbu armé d'un bouclier et de trois javelots. La stèle d'Abizar "Anay n Ubizar" contient aussi des inscriptions en tifinagh.

ebauche

Ce travail constitue une première ébauche, l'esquisse d'une chronologie dans un format Des modifications y seront apportées au fil des semaines. Il est davantage question d'une chronologie sur la tribu des fenaia ‘ifenayen en particulier et la Kabylie en générale et pourquoi pas la Numidie plutôt que berbère. Merci d'apporter vos rectifications éventuelles, vos remarques ou des pistes de recherches en m'écrivant à maniwester@gmail.com